Ce n’est pas le jour
Ce n’est pas le jour de la battue qu’il faut dresser son chien de chasse. Amadou Hampâté Bâ
Ce n’est pas le jour de la battue qu’il faut dresser son chien de chasse. Amadou Hampâté Bâ
Ignorer comment ces gestes se combinent pour souligner les mots que la bouche égrène, c’est tomber dans le ridicule. Amadou Hampâté Bâ
Quelle que soit la valeur du présent fait à un homme, il n’y a qu’un mot pour témoigner la reconnaissance inspirée par la libéralité, et ce mot c’est : merci. Amadou Hampâté Bâ
Si un jeune s’expatrie et qu’à l’étranger il ne trouve pas un père et une mère, c’est qu’il n’aura pas su être le fils qu’il faut. Amadou Hampâté Bâ
Quand un homme insulte ses ennemis sans les nommer, il se retranche derrière l’anonymat pour éviter qu’un ennemi décidé lui demande des comptes. Amadou Hampâté Bâ
Après seize ans de mariage, je ne reconnaissais plus cet homme. J’étais médusée de constater qu’on pouvait changer du jour au lendemain. Qu’une eau tranquille pouvait engendrer la plus tragique des inondations. Alain Mabanckou
N’oublie pas que l’eau chaude a été froide. Alain Mabanckou
Épicure avait tout compris, lui qui définissait le plaisir comme une absence de douleur. Si je partage sa définition, il reste que la perversion des humains a fait que parfois le plaisir, pour certains, n’est atteint qu’avec la douleur. Alain Mabanckou
Moi je me sens enfant de Pointe-Noire. C’est ici que j’ai appris à marcher, à parler. C’est ici que j’ai vu pour la première fois la pluie tomber, et on est originaire de l’endroit où l’on a reçu les premières gouttes. Alain Mabanckou
La parole, me semble-t-il, délivre de la peur de la mort, et si elle pouvait m’aider à la repousser, à lui échapper, je serais alors le porc-épic le plus heureux du monde. Alain Mabanckou