Danseuse

Née en 1982 à Ziguinchor, au bord du fleuve Casamance, elle devient, au fil des années une grande danseuse de style Mandingue (Afrique de l’ouest) et Soruba (Casamance). Sa vie artistique débute à 8 ans, c’est là que discrètement elle grimpe à un arbre et regarde la compagnie de danse de son village. A chaque pause, elle descend et reproduit tous les pas, jusqu’au jour où le metteur en scène de la troupe la remarque. Dès ce moment, la troupe la prend sous son aile. Par la suite, elle se produit en concert avec eux dans des grands hôtels, puis participe, pendant une année, à un grand ballet africain. Dès l’âge de 13 ans, elle part en tournée à Kafountine, puis dans d’autres villages, c’est là qu’elle rencontre deux français qui la guident dans sa formation. Puis, elle forme sa troupe de danse : Casacaramala, composée d’environ sept filles de 5-6 ans. Elle reste dans cette troupe jusqu’à l’âge de 22 ans, date de son arrivée en Suisse, où elle fonde sa famille.

Parcours professionnel

Elle débute sa carrière en 2005, par des cours de Mandingue à Chavannes-près-Renens, ainsi qu’auprès de l’Association Farafina, où elle donne des cours de danse (style Mandingue et Burkinabé), pendant un an. Elle est toujours en contact avec eux. Durant plusieurs années, elle participe à divers stages pour adultes, dans les régions de Lausanne, Bâle, Zurich, Berne et d’Yverdon. Puis, à Chavannes près Renens, à Malley, aux Docks à Lausanne. Au centre culturel de Bellevaux, elle collabore pendant un an et demi avec Ndongo Beye, Mbaye Sal et Djily Ngom, Falou et leur compagnie Ndiarasse Dance Family. Son parcours l’amène par la suite en Allemagne à Stuttgart, Tübingen, Reutlingen et Francfort, puis en France à Thonon et Paris, en Belgique à Bruxelles, en Autriche à Linz et Vienne, puis en Espagne à Barcelone. En 2006, sa compagnie Safara remporte le 1er prix d’un concours, en Corée du Sud.

Puis, en 2009, elle fonde la compagnie de danse Djalia Kafo, avec Sam Diouf, Kandhoura Diabang et Yaya Diouf avec laquelle elle tourne en Europe et en Suisse Romande, jusqu’en 2017 (La compagnie est dissoute à ce jour).

En Suisse romande, elle danse et chante pour Nana Cissokho et à Bâle pour Baye Magatte.

En 2018 et 2019, lors du spectacle « Parler de Maurice », consacré à Maurice Béjart, donné au Béjart ballet, elle apparaît en tant que danseuse africaine.

Actuellement, elle tient un stand de cuisine africaine au Salon d’été à Genève et danse ponctuellement pour divers autres festivals, concerts et animations en Suisse, tels que : Yelen Festival, Carrefour Afrique, Afrique en Ville et pleins d’autres.